Sarah Piccirillo est une athlète déterminée. Elle a démarré la boxe à l’âge de 11 ans. Et quatre plus tard, elle était championne d’Europe dans sa catégorie !

Quand on l’interroge à ce sujet, elle répond ceci: « J’ai appris très vite et j’en voulais. On aurait que j’avais déjà fait ça. Actuellement, je boxe en moins de 60 kilos. Cela veut dire que je suis face à des adversaires qui peuvent avoir n’importe quel âge mais moins de 60 kilos. Et je suis semi-professionnelle, la catégorie juste avant les pros, la catégorie la plus haute. En semi-pro, je suis payée à chaque combat. Il faut une très bonne condition physique. Donc en plus des trois entraînements par semaine, je cours beaucoup et je fais de la musculation. » 

Mais qu’est-ce que la boxe thaï?

« En boxe thaï, on peut se servir des pieds, des poings, des coudes, des genoux mais il est interdit de frapper quelqu’un au sol. Je suis quelqu’un qui n’a jamais eu peur d’aller au contact.  J’aime la technique, le corps à corps.  La plus grande force, c’est d’apprendre à se protéger car il ne faut pas recevoir de coups. La boxe exige un bon mental pour réussir à suivre des entraînements très durs et aller le plus loin possible. Ça forme donc la personnalité et le caractère du jeune. Dans la vie, je suis quelqu’un de très calme, je ne m’énerve pas vite car je me défoule à la boxe. Je n’ai jamais de conflits.» 

Au championnat du monde, en août

En août, Sarah participera au championnat du monde en Malaisie. « Devenir championne du monde ? Je le vise mais je pense que les choses iront un peu plus vite quand j’aurai 18 ans. Il y a des pays dans lesquels on ne peut pas combattre si on n’a pas 18 ans (en France, en Italie…). Le 27 septembre, j’aurai 18 ans et je pourrai alors faire mes preuves dans davantage d’endroits. J’aimerais aussi monter de niveau et jouer en pro. » 

« Continuer mes études, j’y pense! » 

« Je suis en 6e secondaire. Peut-être vais aller en HEC (en haute école gestion à l’Université de Liège) ou en droit. Je suis occupée à réfléchir. Je pensais me mettre à la boxe mais je pense que les études, c’est très important. Je réussis à l’école et je travaille après l’entraînement. J’arrive à bien gérer. »

« Boxer en One Championship, c’est un rêve! »

J’admire beaucoup Anissa Meksen (une boxeuse française multiple fois championne du monde). Elle a une trentaine d’années et c’est un exemple à suivre. D’ailleurs, elle a un combat dans deux jours (le 22 avril) face à une fille de 22 ans, dans une grosse organisation qui s’appelle le One Championship. J’adorerais boxer un jour dans cette organisation.