Aux pieds, ils ont des patins à roulettes équipés d’un stoppeur à l’avant, pour les aider à freiner et tourner. Ils portent aussi un casque et de quoi se protéger les coudes, les poignets, les genoux… et les dents !

C’est ainsi que Sacha et Raphaëlle nous accueillent. Ils nous montrent, au centre de la salle, un grand anneau ovale tracé au sol. C’est la track, la piste. C’est là que vont se jouer les jams. Au centre de la track, quatre ou cinq arbitres vont compter les points, gérer le chrono et veiller au respect des nombreuses règles. Les coachs, eux, sont à l’extérieur de la track, avec les joueurs qui sont sur le banc.

Comment ça marche ?

Sacha et Raphaëlle expliquent : « On est deux équipes de cinq sur la piste. Dans chaque équipe, il y a le jammeur, c’est-à-dire la personne qui va marquer les points, un ‘paquet’ de trois bloqueurs qui forment le mur, et le pivot, qui peut échanger son rôle avec le jammeur. »
Les deux équipes s’élancent sur la piste et tournent dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. « On a deux minutes par jam. Le jammeur doit passer le plus de fois possible le mur et le pivot adverses. Chaque fois qu’il passe un joueur adverse, ça fait un point. Les bloqueurs et le pivot doivent essayer d’empêcher le jammeur de l’autre équipe de les dépasser. »
« On peut pousser, taper, mais pas n’importe où ni n’importe comment. Il y a beaucoup de règles. Et si on fait une faute, on reste 30 secondes en « prison ». Il est interdit de faire plus de sept fautes. »
« À chaque jam de deux minutes, on change de joueurs et les autres restent sur le banc. La partie dure une heure environ. Au total, il y a 15 joueurs par équipe. »

Un sport d’équipe

Sacha fait du roller derby deux fois par semaine, Raphaëlle, une fois. « J’aime bien l’esprit d’équipe, le fait d’évoluer et j’aime bien que ce soit un sport de contact ! », nous dit Raphaëlle. Ce n’est pas trop violent ? « Parfois, on a mal, mais ça passe vite. Il arrive qu’on se blesse mais c’est rarement à cause des coups. C’est plutôt des chutes. »
Sacha apprécie la gentillesse des membres de son équipe.  « J’aime aussi tomber sur des personnes plus fortes que moi, ça m’oblige à me dépasser et ça me fait progresser. »
Une difficulté ? « Faire le jam, penser aux fautes qu’on doit éviter de faire, et en même temps, arriver à communiquer avec l’équipe malgré le bruit, je trouve ça difficile », dit Raphaëlle.