La fusée, nommée SLS, a illuminé le ciel, au centre spatial Kennedy, dans le sud-est des Etats-Unis. Ce vol non habité (sans astronaute) marque le premier volet d’une mission en plusieurs étapes.

Ce lancement n’a pas été de tout repos. Car deux essais ont été annulés à la dernière minute cet été à cause de problèmes techniques, puis deux ouragans ont encore repoussé le décollage de plusieurs semaines.

La mission Artémis 1 doit durer 25 jours au total. La fusée SLS a donc commencé par propulser la capsule Orion dans l’espace. Dans quatre jours, la capsule ira se placer en orbite autour de la Lune et y restera six semaines avant de revenir sur Terre et se poser dans l’océan Pacifique.

Cinquante ans après la dernière mission Apollo, ce vol test doit permettre de confirmer que le véhicule est sûr pour un futur équipage. « Nous retournons sur la Lune (…) pour apprendre comment vivre sur la Lune, dans le but de nous préparer à envoyer des humains jusqu’à Mars », a déclaré le patron de la Nasa, Bill Nelson, après le lancement.

Qu’est-ce que la fusée SLS a de spécial ?

C’est la plus grosse fusée qui ait jamais volé depuis 50 ans. Elle est propulsée par quatre énormes moteurs et également deux boosters. Et sa puissance est énorme.

Quelles seront les 3 étapes de la mission Artémis?

Cette première mission (Artémis1) doit vérifier ce nouveau système de transport et tester Orion.

Artémis 2 démarrera en 2024. Cette fois, quatre astronautes seront à bord, pour une mission dans une station en orbite autour de la Lune.

Artémis 3, en 2025, verra son équipage se poser sur la surface de la Lune (grâce à un vaisseau faisant la navette entre la station et la Lune).

Encore une « Longue Marche » vers la Lune

Orion sera de retour le 11 décembre. Mais on le sait, l’aventure lunaire ne fait que débuter. À partir de la décennie 2030, la Chine a prévu l’installation d’une base lunaire habitée, avec sa fusée Longue Marche 9. Elle comptait sur la participation de la Russie à ce projet… mais c’était avant la guerre en Ukraine.