Mahsa avait 22 ans. Elle venait du Kurdistan iranien, une province du nord-ouest du pays. Le 13 septembre, elle était à Téhéran, la capitale iranienne, avec des membres de sa famille quand elle a été arrêtée par la police des mœurs iranienne parce que le voile qu’elle portait sur la tête ne cachait pas tous ses cheveux. Peu après, elle a été emmenée à l’hôpital. Elle est morte trois jours plus tard, le 16 septembre.

Les manifestations continuent

Depuis, la colère gronde en Iran. Les manifestations se succèdent et la population réclame des changements dans la société. De nombreuses femmes, en soutien à Mahsa, ont décidé de retirer leur voile, normalement obligatoire, ou de se couper les cheveux. Beaucoup d’hommes aussi se sont joints à leur combat.

40 jours après la mort de la jeune femme, des milliers de personnes ont décidé de se réunir pour lui rendre hommage. Elles se sont rassemblées dans la ville d’origine de Mahsa pour se rendre au cimetière. Mais les autorités sont intervenues en tirant dans la foule pour empêcher cet hommage. Ce qui n’a pas empêché les manifestants de poursuivre leurs actions.