Depuis le 16 septembre, la colère gronde en Iran, un pays du Moyen-Orient.

Ce jour-là, une jeune fille est morte après avoir été arrêtée par la police des moeurs, parce qu’une partie de ses cheveux était visible. 

Ces derniers jours, des écolières iraniennes ont osé retirer leur foulard et organiser des rassemblements pour protester contre la mort de cette fille Mahsa Amini qui avait 22 ans.

Depuis le 16 septembre, un millier de personnes ont été arrêtées et plus de 620 relâchées dans la seule province de Téhéran, selon les autorités. Au moins 92 personnes ont été tuées, selon l’ONG Iran Human Rights, tandis que les autorités iraniennes avancent un bilan d’environ 60 morts parmi lesquels 12 membres des forces de sécurité.

Des étudiants se sont rassemblés le weekend dernier avant d’être confrontés à la police antiémeute qui les a coincés dans un parking souterrain de l’université de Téhéran (la capitale) avant de les interpeller. Alors, des écolières ont pris le relais dans tout le pays en adoptant diverses tactiques, notamment en retirant leur voile et en criant des slogans hostiles (défavorables) au régime conservateur.

Des écolières ont pris le relais dans la protestation

La violente répression des manifestations en Iran a provoqué une vague de condamnations à travers le monde. Des rassemblements de soutien aux femmes iraniennes ont été organisés depuis dans des dizaines de pays.

En France et en Belgique, une cinquantaine d’actrices, comédiennes et chanteuses se sont filmées dans une vidéo diffusée ce mercredi en train de se couper des cheveux en soutien envers les Iraniennes, qui manifestent depuis deux semaines malgré la répression.