L’ozone est un gaz présent dans l’atmosphère qui forme une couche protectrice : la couche d’ozone. Elle est située entre 20 et 50 km au-dessus de nos têtes et est essentielle à la vie sur Terre. En effet, elle nous protège des rayons ultraviolets (UV) émis par le soleil qui sont très dangereux pour la santé s’ils ne sont pas filtrés.

Dès les années 1980, les scientifiques se sont rendu compte que la couche d’ozone était trouée à certains endroits. Et que ces trous pouvaient laisser passer les rayons UV les plus agressifs… Avec des effets qui pouvaient être terribles pour les êtres humains comme pour les animaux et les plantes.

La faute à certains gaz…

Les responsables de ces trous dans la couche d’ozone, ce sont certains produits chimiques qui libéraient des gaz sans danger pour les êtres humains mais nocifs (mauvais) pour la couche d’ozone. On trouvait ces gaz dans des aérosols (des bombes de désodorisant, par exemple) ou dans certains frigos. Les CFC, par exemple, libèrent des atomes de chlore (un élément chimique) qui détruisent l’ozone. Et plus il fait froid, plus ils sont actifs. Or, plus on s’élève dans le ciel, proche de la couche d’ozone, plus il fait froid…

Les scientifiques ont donc tiré la sonnette d’alarme pour que les pays du monde entier mettent des actions en place pour protéger la couche d’ozone et tenter de la reconstituer (réparer).

Collaboration internationale

En 1987, 24 pays signent le Protocole de Montréal, un accord qui vise à éliminer ces substances nocives qui détruisent la couche d’ozone. Il fête cette année ses 35 ans. Et depuis sa signature, l’ensemble des 197 pays que compte le monde, reconnu par les Nations unies se sont intégrés à ce Protocole. Tous se sont engagés à ne plus produire ni utiliser ces gaz. Et on voit les effets positifs que cela a eu sur la couche d’ozone !

Les Nations unies ont décidé de faire du 16 septembre la journée internationale de la protection de la couche d’ozone. Date qui correspond à l’anniversaire de la signature du Protocole de Montréal. C’est l’occasion de sensibiliser et d’encourager les pays à poursuivre leurs efforts ainsi qu’à réfléchir à de nouvelles solutions pour préserver cette couche d’ozone essentielle à la survie de la planète.

Des effets positifs

Aujourd’hui, la couche d’ozone se reconstitue, ce qui lui permet à nouveau de protéger l’humanité des rayons ultraviolets du soleil. On considère que le Protocole de Montréal est l’un des accords environnementaux les plus positifs jusqu’à présent.

Malheureusement, il existe d’autres causes à l’affaiblissement de la couche d’ozone et le réchauffement climatique en fait partie. Le combat n’est donc pas terminé !