Liz Truss sera la nouvelle Première ministre britannique. Elle a été élue ce lundi 5 septembre par les membres du parti conservateur britannique pour succéder à Boris Johnson, à la tête du parti. Elle va ainsi automatiquement accéder au pouvoir. Car les conservateurs (les « tories ») bénéficient de la majorité à la chambre des Communes (une partie du Parlement, là où l’on fait les lois). Boris Johnson avait annoncé sa démission au début de l’été, après trois ans passés dans le costume de Premier ministre et de nombreux scandales.

Pour l’élection qu’elle a remportée avec une courte victoire, Liz Truss (57 %), ministre des Affaires étrangères, était opposée au ministre des Finances, Rishi Sunak (43 %).

Crise historique au Royaume-Uni

À peine nommée, Liz Truss aura du pain sur la planche.

Le Royaume-Uni fait face à une crise historique du pouvoir d’achat. Comme les prix augmentent plus vite que les revenus des gens, ils peuvent acheter moins de choses avec le même argent. La flambée des prix de l’énergie accentue cette crise. Liz Truss a promis d’agir dès sa nomination et de proposer rapidement un plan destiné à réduire les impôts (argent prélevé par l’État), et donc, les coûts portés par les consommateurs.

Arrivera-t-elle à convaincre et à redresser la barre ? Selon un récent sondage YouGov. 52% des Britanniques estiment que Liz Truss sera une mauvaise voire très mauvaise Première ministre.