Le rapport 2022 des Nations unies sur la sécurité alimentaire et la nutrition, publié par l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture, le Programme alimentaire mondial et l’Organisation mondiale de la santé, est alarmant.

Le monde perd du terrain dans sa lutte pour éliminer la faim et la malnutrition.

Les organisations mettent en garde contre une crise alimentaire mondiale.

D’après le rapport, jusqu’à 828 millions de personnes, soit près de 10 % de la population mondiale, ont été touchées par la faim en 2021. C’est 46 millions de plus qu’en 2020 et 150 millions de plus qu’en 2019.

La hausse des prix des denrées alimentaires, du carburant et des engrais menace de pousser les pays à la famine. Selon le rapport, il y a un réel danger que ces chiffres augmentent encore dans les mois à venir. Cette situation pourrait avoir des répercussions sur l’ensemble des pays avec des vagues de migration massive.

Comment expliquer cela ?

L’invasion de l’Ukraine par la Russie a perturbé les exportations, poussé les prix des aliments et de l’énergie à des niveaux records et a aggravé les problèmes de chaîne d’approvisionnement liés au Covid.

Chaque année, 11 millions de personnes meurent à cause à de régimes alimentaires malsains. L’augmentation des prix des aliments signifie que cela ne fera qu’empirer.

Pour Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, « nous devons travailler main dans la main pour atteindre les cibles mondiales du Programme 2030 en matière de nutrition, lutter contre la faim et la malnutrition et garantir une alimentation qui permette à chacun d’être en bonne santé ».