Boris Johnson jette le gant après trois ans. Si on devait lui remettre un « bulletin », il y a de fortes chances, qu’il n’aurait pas de bonnes notes car l’évolution n’a pas été positive. Tout avait bien commencé avec le Brexit. Boris Johnson endossait même alors une figure de héros. Puis petit à petit, la confiance s’est écroulée.

Depuis des mois, il était question de ce départ tant le malaise grandissait. Boris Johnson était au cœur d’un scandale appelé le « Partygate ». En pleine pandémie de covid, donc en confinement, il avait participé à des fêtes avec ses collaborateurs au 10 Downing Street (sa résidence de Premier ministre)! Pour cela, il avait présenté des excuses mais refusait de démissionner. Il était donc sacrément critiqué. Cela se ressentait même dans son parti, le parti conservateur.

Une enquête en cours mettait au jour régulièrement de nouveaux scandales impliquant des membres du gouvernement.

Début mai, lors d’élections locales, son parti avait fait des scores faibles. Et peu de temps après, les élus conservateurs n’avaient été que 60% à apporter leur soutien à leur leader (chef), Boris Johnson.

Des démissions en cascade

Depuis mardi, soit en deux jours, une cinquantaine de membres du gouvernement, dont 5 ministres, avaient claqué la porte. Certains mettaient clairement en cause l’honnêteté du Premier ministre.

Des sondages (enquêtes d’avis) montraient qu’une majorité de Britanniques souhaitait le départ de Boris Johnson. C’est donc presque fait car celui-ci pourrait rester en place jusqu’à l’automne, le temps de lui trouver un ou une remplaçant(e).