Le 4 juillet, on fait la fête aux États-Unis ! Les Américains se rassemblent autour de divers événements et cérémonies officielles, de barbecues et de feux d’artifice qui illuminent le ciel… C’est d’ailleurs un jour férié pour une grande partie des citoyens. Pourquoi ? Que célèbrent-ils ? L’Independance Day (jour de l’indépendance en anglais) pardi ! C’est l’équivalent de notre fête nationale du 21 juillet en Belgique.

Tu ne le sais peut-être pas mais les États-Unis n’ont pas toujours existé. Leur histoire est finalement assez récente puisque ce pays est né en 1776. Le territoire était alors divisé en 13 colonies appartenant à la Grande-Bretagne et s’étendait sur la côte Atlantique, à l’est. Au fur et à mesure, il s’est étendu pour devenir le gigantesque pays que l’on connaît aujourd’hui et qu’on appelle les États-Unis d’Amérique.

Au commencement

À la préhistoire, le territoire des États-Unis actuels est occupé par les Amérindiens, les premiers habitants de la partie nord du continent américain. Ils y resteront un très long moment… Avant que les colons ne débarquent.

En 1492, la navigateur espagnol Christophe Colomb arrive sur le continent, pensant avoir atteint les Indes orientales (en Asie). D’autres européens ont découvert l’Amérique avant lui mais c’est son expédition qui marque le début de l’exploration du territoire et le début des colonies au 16e siècle. Les Européens nomment ce continent « Le Nouveau Monde ». Peu à peu, ils s’installent sur ses terres, au nord comme au sud.

Leur arrivée a de terribles conséquences sur les populations locales car les Européens importent des maladies contre lesquelles les habitants ne sont pas armés, ils leur infligent des mauvais traitements, s’approprient leurs espaces et leurs ressources par la force… La majeure partie des Amérindiens (au nord) et des précolombiens (au sud) meurt.

Dès 1607, la Grande-Bretagne installe des colonies sur les côtes atlantiques de l’Amérique du Nord : 13 au total.

La guerre d’indépendance

Dans les années 1760, les colons britanniques sont bien installés en Amérique du Nord. Mais ils jouissent de beaucoup moins de privilèges que les habitants de Grande-Bretagne, ils ne sont pas représentés au Parlement (là où on fait les lois)… La Grande-Bretagne décide de tout à leur place. Y compris de leur imposer de nouvelles taxes sur les produits de consommation. Les colons sont alors obligés de payer davantage pour le sucre, le thé, le sel… Ils trouvent cela profondément injuste.

Peu à peu, des protestations s’élèvent. À plusieurs reprises, les colons tentent de faire entendre raison à la Grande-Bretagne mais celle-ci ne veut rien entendre. La colère gronde dans les colonies…

En 1775 commence alors la guerre d’indépendance. Le commandement de l’armée des colons est confiée à George Washington (il sera le premier président du nouveau pays à venir). Après de multiples batailles, les représentants des 13 colonies se réunissent à nouveau en 1776 : ils s’accordent sur le fait qu’ils ont le droit de réclamer leur indépendance à la Grande-Bretagne. La déclaration d’indépendance est signée le 4 juillet de cette année marquant ainsi leur volonté de devenir les États-Unis d’Amérique.

Il faudra cependant attendre 1783 pour que la guerre prenne fin et que les États-Unis soient reconnus comme un pays indépendant par le traité de Versailles.