Depuis la victoire d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle française le 24 avril dernier, de nombreuses questions se posaient quant à la future composition du gouvernement et notamment sur la personne qui prendrait le poste de Premier ministre.

Ce lundi 16 mai, le président français a finalement dévoilé le nom de celle qui remplacera Jean Castex au poste de Première ministre. Il s’agit de la ministre du Travail sous le précédent gouvernement Macron, Elisabeth Borne. C’est elle qui sera chargée de choisir dans les jours qui viennent les ministres qui composeront le gouvernement. Les secrétaires d’État, eux, devraient être nommés après les élections législatives de juin (lire plus bas).

Des défis à relever

Elisabeth Borne est la deuxième femme de l’histoire de la 5e République à occuper ce poste de prestige. Elle aura de nombreux défis à relever pour répondre aux attentes des Français sur le climat ou le pouvoir d’achat, notamment. Mais elle devra aussi mener la bataille pour les législatives.

Ces élections permettent d’élire les 577 députés qui siègeront à l’Assemblée nationale (le Parlement, qui fait les lois et contrôle le gouvernement). Dans l’idéal, mieux vaut que la majorité des députés soit du même parti que le Président, pour qu’il puisse appliquer son pouvoir. Et c’est là l’un des défis de la nouvelle Première ministre: convaincre les électeurs de voter majoritairement pour des membres de son parti.

Considérée par les personnalités politique de droite comme étant de gauche, et par les personnalités de gauche comme étant de droite, sa nomination a déjà fait beaucoup réagir. Elle correspond cependant au profil « social », « écologique » et « productif » que cherchait Emmanuel Macron selon ses critères. Ses priorités seront, d’après le président, l’écologie, la santé, l’éducation, le plein emploi, la renaissance démocratique, l’Europe et la sécurité ». C’est donc, un sacré travail qui l’attend.