Chaque année, quelque 20  000 espèces animales et végétales disparaissent de notre planète. Réchauffement climatique, pollution, déforestation, destruction des habitats naturels, chasse et pêche intensives, braconnage (chasse illégale)…

Les causes de ces disparitions sont nombreuses. Elles sont principalement le fait de l’être humain. Ce sont tout autant d’espèces qui sont menacées de disparaître pour les mêmes raisons. Celles-ci sont recensées dans la liste rouge établie par l’UICN, l’Union internationale pour la conservation de la nature.
sensibiliser

Tous les ans, le 11 mai, a lieu la Journée mondiale des espèces menacées. Cette journée a pour but de sensibiliser (faire prendre conscience à) la population aux dangers qui pèsent sur la faune (animaux) et la flore (végétaux), leur rôle important sur la Terre et la nécessité de les protéger.

Pour le JDE, c’est aussi l’occasion de rappeler que de chouettes initiatives sont heureusement mises en place pour éviter que des espèces menacées ne disparaissent et pour que le nombre d’individus augmente à nouveau. Bien sûr, aucun projet ne permet, seul, de sauver l’une ou l’autre espèce. C’est l’addition de plusieurs d’entre eux qui permet de changer les choses.

Espèces en voie de rétablissement

Ainsi, selon la dernière liste rouge des espèces menacées publiée par l’UICN, quatre espèces de thons sont en bonne voie de rétablissement. Et ce, grâce à l’application de quotas (limites, quantités maximales) de pêche et une lutte plus efficace contre la pêche illégale mise en place par certains pays durant les dix dernières années.

C’est aussi le cas du bison d’Europe dont le dernier spécimen à l’état sauvage avait été observé en 1927 alors que, un siècle plus tôt, il était présent en nombre sur presque tout le continent européen. Pratiquement disparu à cause de la destruction de son habitat et de la chasse intensive, on a pu reconstituer des populations sauvages de bisons en Europe centrale et en Europe de l’Est dès 1950.


Enfin, on peut également citer les gorilles des montagnes qui, tout en restant une espèce menacée, ont vu leur population augmenter ces dernières années grâce à des patrouilles anti-braconnage et à des interventions vétérinaires visant à éliminer les pièges dans les régions qui les abritent.
Ces bonnes nouvelles ne doivent cependant pas nous faire oublier que la vigilance (prudence) reste de mise, et qu’il est de notre devoir à nous, êtres humains, de protéger la faune et la flore de notre planète !