La Russie vend deux tiers de son pétrole à l’Union européenne.  Ce commerce lui rapporte beaucoup d’argent. L’an passé, il représentait même 45% du budget fédéral russe (estimation par le gouvernement des revenus et des dépenses sur une année). Une manière de faire cesser la guerre, et de dépendre du pouvoir russe, serait de cesser d’acheter ce pétrole.
Quels pays européens sont de bons clients de combustibles fossiles russes (gaz, pétrole brut, produits pétroliers et charbon)  ?  L’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas et la France. 


Le charbon, fini en août  ? 

L’UE achète 45% de son charbon à la Russie. Mais elle a décidé que, dès août prochain, elle imposera aux Russes un embargo, une mesure leur interdisant d’exporter vers les pays européens.


Le pétrole et le gaz? 

La Russie a coupé la fourniture de gaz à la Pologne et à la Bulgarie parce que ces pays n’avaient pas payé en roubles (elle exige depuis peu d’être payée avec sa propre monnaie).
Dès lors, dans l’Union européenne, la menace de mettre un embargo sur le pétrole russe grandit. L’idée serait de cesser les achats d’ici 6 à 8 mois, le temps de s’organiser. Mais aucune sanction ne sera prise par l’UE sans l’unanimité des 27 États membres. Or, la Hongrie refuse. On le voit, c’est compliqué de se mettre d’accord sur ces sujets. Car le but est de porter plus préjudice (atteinte) à la partie adverse qu’à soi-même. Et donc chacun doit voir ce que cela va rapporter et ce que cela va coûter.