L’égalité entre tous les humains est un droit fondamental. Pourtant, dans la vie de tous les jours, les inégalités entre les hommes et les femmes existent. Elles sont nombreuses et elles se retrouvent dans tous les domaines de la vie.

Par exemple, pour un poste à mêmes responsabilités, les femmes gagnent moins d’argent que les hommes, elles ont des pensions plus faibles, elles sont plus souvent confrontées à la violence, elles doivent assumer une part importante des tâches ménagères, etc.

Aujourd’hui, partout dans le monde, des personnes luttent contre ces inégalités.

Une journée pour faire le bilan

Le combat contre les inégalités entre les droits des hommes et des femmes n’est pas neuf. Voilà des centaines d’années que des femmes luttent pour leurs droits.

C’est en 1977 que l’ONU, (Organisation des Nations unies, qui réunit presque tous les États du monde) reconnaît officiellement la date du 8 mars comme Journée internationale des femmes.

Elle trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle (années 1900) en Europe et aux États-Unis, réclamant l’égalité entre les hommes et les femmes, de meilleures conditions de travail et le droit de vote.

Depuis, cette période, la situation a évolué. Mais l’égalité est encore loin d’être atteinte.

La Journée internationale des droits de la femme sert aussi à faire le bilan et mettre en avant les progrès réalisés, en commémorant les grands acteurs et actrices du changement, elle sert aussi à définir de nouvelles pistes d’action en se penchant sur de nouvelles thématiques.

En cette année 2022, le thème de la Journée international est « L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable».

Une grève féministe

Pour mettre en lumière le rôle des femmes dans la société, dénoncer les inégalités, les discriminations et les violences qu’elles subissent, des organisations belge appellent à une grève nationale des femmes le 8 mars. Cette action existe dans d’autres pays. Chez nous, elle est organisée pour la quatrième année consécutive.

Pour Aurore Kesch, présidente d’une association féministe belge: « Les femmes doivent pouvoir choisir la vie qu’elles souhaitent mener. » Sans se conformer aux cases dans lesquelles on a pris l’habitude de les mettre.

Ce 8 mars, une Marche mondiale des femmes est également organisée à Bruxelles.