Cuba se trouve dans les Antilles, au sud des États-Unis.

Cette île est devenue indépendante (libre de décider de son sort) en 1901. Mais l’ombre américaine s’est toujours reflétée sur Cuba. Au moment de l’indépendance de Cuba, les États-Unis ont même demandé que ces « liens spéciaux » entre les deux pays soient indiqués dans la Constitution cubaine (le texte qui dit comment le pays fonctionne).

Dans le sud-est de Cuba, l’armée américaine possède aussi une base, Guantanamo, avec un bail (contrat d’occupation) perpétuel, que l’île ne peut rompre seule.

Le 1er   janvier 1959, des rebelles prennent le pouvoir à Cuba après avoir lutté pendant trois ans contre le dictateur Batista qui était en place. Le chef des rebelles s’appelle Fidel Castro et il fait de Cuba un pays communiste, où tout appartient à l’État. Cela signifie que les autorités cubaines prennent possession de tous les biens (maisons, entreprises, terrains,…), y compris les biens américains de l’île. Le président des États-Unis, Eisenhower, coupe les relations diplomatiques avec Cuba le 3 janvier 1961. Autrement dit, officiellement, les deux pays ne se parlent plus.
On peut même craindre à cette époque que ces tensions dégénèrent en guerre mondiale ! Il faut dire que Fidel Castro se rapproche alors de plus en plus de l’URSS, un vaste pays à l’Est, le premier pays à avoir eu un gouvernement communiste. Or, tout oppose l’URSS et les  États-Unis, le pays du communisme et celui du capitalisme. 

L’embargo, pour faire plier Cuba


Les États-Unis veulent faire plier Cuba, la faire changer de régime politique. Le 3 février 1962, ils la mettent sous embargo, cela signifie que plus aucune marchandise ne peut entrer ou sortir de l’île. Quand l’URSS disparaît en 1991, Cuba voit sa situation se compliquer davantage. Si l’embargo s’assouplit un peu au fil du temps, la présidence de Donald Trump referme tout. Avant son élection, Joe Biden avait fait des promesses d’allégement de l’embargo, rien n’a été concrétisé depuis lors. Actuellement, l’île traverse sa pire crise économique en 30 ans et connaît une pénurie (manque) aggravée d’aliments et de médicaments.     

CARTE D’IDENTITE

Superficie : 106 449 km² (La Belgique 30 500 km2 )

Capitale : La Havane

Population : 11,3 millions d’habitants

Langue officielle : espagnol

Monnaie : Peso cubain