Et si demain tous les dirigeants du monde signaient un accord international sur le plastique? Le Fonds mondial pour la nature lance l’appel car une réunion de l’ONU sur l’environnement va se tenir du 28 février au 2 mars à Nairobi (Kenya).

Selon le WWF, entre 19 et 23 millions de tonnes (une tonne, c’est 1 000 kg) de plastiques arrivent chaque année dans les eaux de la planète, dont une bonne partie finit en mer. Cette invasion de plastique menace la biodiversité (la variété des espèces) marine.

Les plastiques à usage unique

On sait que de plus en plus de pays interdisent les plastiques à usage unique (que l’on utilise qu’une fois comme les pailles, les cotons-tiges…). Depuis 2021, dans l’Union européenne, certains de ces ustensiles sont interdits à la vente. Néanmoins, ces plastiques constituent toujours 60% de la pollution marine.

Ces plastiques se dégradent dans l’eau et finissent par atteindre une taille inférieure au micromètre (millième de millimètre). Cela fait dire au WWF que, même si plus aucun plastique n’arrivait dans l’océan, le nombre des microplastiques devrait doubler d’ici à 2050.

De nombreuses études montrent les dégâts dans le monde animal. Certaines études affirment que jusqu’à 30% d’un échantillon de cabillauds pêché en mer du Nord ont des microplastiques dans l’estomac. D’autres études pointent le fait que dans le nord-ouest de l’Atlantique, 74% des oiseaux de mer examinés ont mangé du plastique. Selon le WWF, on a atteint une limite à la pollution que peuvent absorber nos écosystèmes. Le monde pourrait-il renoncer totalement à produire du plastique?