Le 10 décembre 1948, un texte important est écrit et officiellement adopté à l’ONU (Organisation des Nations unies, qui réunit les États dans le but de défendre la paix dans le monde). Ce texte s’appelle La Déclaration universelle des droits de l’homme.

C’était peu après la Seconde Guerre mondiale (1940-1945). Les pays marqués par la guerre voulaient que cela ne se reproduise plus jamais.

Chaque année, au mois de décembre, on se souvient de ce texte et on tente d’agir pour qu’il soit mieux respecté. C’est pour cela que le 10 décembre, on célèbre la Journée internationale des droits humains.

Quels droits pour les humains?

Tous les êtres humains, hommes, femmes, enfants sans exception, ont les mêmes droits. Et ce, quels que soient l’endroit où ils vivent sur Terre, la couleur de leur peau, leurs croyances, leurs opinions (ce qu’ils pensent)…

Le texte dit que les êtres humains ont le droit d’être libres de penser ce qu’ils veulent, de parler, de circuler… Ils peuvent choisir leur religion. Ils ont le droit de vivre et d’être en sécurité, d’être protégés de la torture. Ils ont droit à un niveau de vie suffisant (avoir de quoi manger, un logement…), à un travail mais aussi au repos et aux loisirs… Les êtres humains ont droit à l’éducation, à la culture, à la paix, etc.

Les droits humains pas toujours respectés

Au total, le texte compte 30 articles: 30 choses auxquelles tous les humains ont droit. Malheureusement, ce texte n’est pas respecté partout et par tous.

Des personnes sont arrêtées à cause de leur religion, leur orientation sexuelle ou parce qu’elles n’ont pas les mêmes idées que ceux qui dirigent leur pays. Certaines personnes sont torturées ou tuées. Beaucoup sont en prison sans avoir le droit de se défendre devant un tribunal libre. La pauvreté et les guerres existent encore. Des enfants ne peuvent pas aller à l’école, des gens n’ont pas de quoi se soigner…

Une flamme d’espoir

Le 10 décembre, lors de la Journée internationale des droits humains, on peut allumer une bougie d’Amnesty International (organisation qui lutte pour le respect des droits humains) à sa fenêtre . C’est une petite flamme pour que chacun pense à ceux qui sont privés de liberté, de justice, de leurs droits… Une flamme d’espoir.