Diwali est une fête surtout dédiée à Lakshmi, déesse de la fortune. Pendant une semaine, les habitants invitent la déesse à venir chez eux. Pour lui montrer le chemin, chaque famille accroche une lampe multicolore à l’entrée de sa maison et beaucoup ajoutent bougies et guirlandes lumineuses autour de leur maison.

 

Diwali tire son nom du sanskrit (une langue de l’Inde, parmi les plus anciennes langues indo-européennes connues, plus ancienne même que le latin et le grec) "dipa avali " qui signifie " rangée de lampes ".

L’hindouisme est la religion la plus répandue en Inde. C’est une religion polythéiste, c’est-à-dire que les hindous croient en l’existence d’une multitude de dieux. Les trois principaux dieux qu’ils vénèrent sont Brahma le créateur, Vish nou le protecteur et Shiva le destructeur qui maintient l’équilibre dans l’univers.

 

La Cour suprême de l’Inde a interdit la vente de pétards à Delhi et le gouvernement local a demandé aux habitants de s’en passer pour célébrer Diwali, en vain.

Ce 5 novembre, New Delhi, une ville de 20 millions d’habitants, s’est réveillée dans un épais brouillard. Dans les zones les plus polluées, l’indice de qualité de l’air est très mauvais. Le niveau moyen de particules nocives est plus de 15 fois supérieur à la limite quotidienne de sécurité fixée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

La pollution est un sujet inquiétant en Inde

 

Certains à New Delhi estiment que le gouvernement n’en fait pas assez pour lutter contre la pollution. Et surtout qu’il n’agit que lorsque la qualité de l’air devient dangereuse, au lieu de prendre des mesures tout au long de l’année.

Depuis des années, ce brouillard de particules fines s’immisce jusque dans les maisons et provoque maux de tête et de gorge, maladies cardio-vasculaires et respiratoires, cancers…

Les causes de pollution sont identifiées. À cette saison, en novembre, lorsque les températures commencent à baisser, les paysans des régions voisines brûlent leurs résidus de récolte. C’est aussi une façon d’accélérer le processus de régénération des sols. Il y a aussi le trafic automobile, l’incinération des ordures, les chantiers de construction, l’industrie…

Une étude du Lancet (revue scientifique médicale britannique), parue en décembre 2020, avait montré que 1,6 million d’Indiens (sur une population de 1,3 milliard d’habitants) meurent prématurément chaque année à cause de la nocivité de l’air, dont 17 500 à New Delhi.