La COP 26 est un événement mondial majeur pour le climat. Elle se tiendra du 1er au 12 novembre à Glasgow, en Écosse (Royaume-Uni).

ça veut dire quoi, COP 26?

Le mot COP est l’abréviation de «Conférence des parties». C’est un sommet (réunion) annuel organisé par les Nations unies (ONU, organisation mondiale chargée de faire respecter la paix dans le monde) et réunissant 197 pays. Ceux-ci discutent du changement climatique et des stratégies à adopter pour le combattre ou, du moins, pour le ralentir. Cette réunion existe depuis la signature d’un traité international, appelé la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Son objectif est de limiter l’impact de l’activité humaine sur le climat. Cette année, ce sera la 26e réunion de la Conférence des parties depuis l’entrée en vigueur du traité international dont elle est issue, d’où le nom COP 26. La toute première COP s’est tenue à Berlin (Allemagne), en 1995. Cette COP 26 est un peu particulière. Ce sera le premier sommet où les dirigeants mondiaux examineront les progrès accomplis – ou non – depuis la signature de l’accord de Paris sur le climat (voir encadré).

Que fait la Belgique?

Que fait notre pays dans la lutte contre l’urgence climatique? L’objectif belge est d’arriver à une réduction de 55% des émissions de CO2 (un des gaz responsables du réchauffement climatique) pour 2030, par rapport à ce que l’on émettait en 1990. Pour y parvenir, 35 mesures ont été annoncées par le gouvernement fédéral: investir dans le chemin de fer, renforcer la production d’énergie par éoliennes, installer des panneaux photovoltaïques sur les bâtiments publics, etc. Les autres gouvernements du pays doivent aussi apporter des mesures concrètes. L’ensemble de ces décisions sera présenté lors de la COP 26. Notre pays saura alors si ses efforts pour le climat sont suffisants.

En savoir plus

Lors de la COP 21, organisée à Paris (France) en 2015, les nations participantes ont signé un traité appelé l’accord de Paris sur le climat.

Celui-ci fixe comme objectif de limiter le réchauffement mondial entre 1,5 °C et 2 °C d’ici 2100.