YouTube est une plateforme gratuite sur internet qui héberge tout type de vidéos. Il y en a pour tous les goûts et tous les publics. N’importe qui peut publier une vidéo sur YouTube.

Lorsqu’un compte a beaucoup d’abonnés ou qu’une vidéo fait de nombreuses vues, la plateforme verse une petite somme d’argent en contrepartie à son auteur. C’est ce qu’on appelle la «monétisation» des vidéos. Cela se fait grâce aux publicités qui sont diffusées dans les vidéos mises en ligne.

Pour qu’une vidéo soit monétisée, elle doit répondre à certains critères, se soumettre à certaines règles:

– Il faut avoir cumulé (additionné) au moins 4 000 heures de visionnage au cours des 12 derniers mois et atteint 1 000 abonnés sur son compte.

– Il faut être le créateur de la vidéo ou en posséder les droits d’utilisation. Autrement dit, vous ne pouvez pas gagner d’argent en postant une chanson, par exemple, qui ne vous appartient pas.

– Il faut aussi s’assurer de suivre différentes règles en matière de sécurité et de protection vis-à-vis des utilisateurs. Ainsi, il ne peut y avoir de nudité ou de contenu à caractère sexuel, pas d’incitation à la haine, pas de contenus dangereux, pas se livrer au harcèlement…

Récemment, YouTube a décidé de renforcer ses mesures visant à protéger plus particulièrement les enfants. Notamment, en démonétisant (en enlevant la possibilité de recevoir de l’argent) les contenus pour les enfants de mauvaise qualité.

Quels contenus sont concernés?

Par contenu de mauvaise qualité, YouTube entend par exemple les vidéos à destination des enfants qui encouragent des comportements négatifs ou qui incitent à acheter certains produits ou services.

Cette nouvelle règle devrait être mise en place dès le mois de novembre. Les créateurs de contenus qui sont concernés par la démonétisation recevront alors un e-mail leur indiquant que leur chaîne va être retirée du Programme partenaire de YouTube.

La plateforme compte, par contre, mettre en avant les vidéos pour les enfants qui ont un but éducatif (pour apprendre), qui favorisent la créativité et la curiosité, qui respectent les notions de diversité, d’égalité…

Cette décision devrait fortement encourager les créateurs de contenus à réfléchir aux conséquences que peuvent avoir leurs vidéos et ainsi les pousser à en créer de meilleure qualité.