C’est quoi, le paludisme?

Le paludisme, ou la malaria, est provoqué par un parasite (être vivant qui vit sur ou dans un autre être vivant), appelé plasmodium.

Il se transmet d’une personne à une autre par les piqûres d’un moustique femelle, qui a besoin de sang pour nourrir ses œufs.

Une personne infectée a une forte fièvre, des frissons pendant un certain temps. Puis, la maladie semble guérie mais elle se manifeste régulièrement par des crises de fièvre. Certains peuvent avoir jusqu’à dix crises de malaria par an.

Certaines formes de paludisme entraînent la mort. Selon l’OMS, un enfant meurt toutes les deux minutes du paludisme dans le monde. Au total, environ 500 000 personnes perdent la vie chaque année dans le monde des suites de cette maladie.

Environ 90% (9 sur 10) de ces décès surviennent en Afrique.

Un premier vaccin

En ce début du mois d’octobre 2021, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a approuvé un premier vaccin antipaludique.

Au total, cinq espèces de parasites du genre Plasmodium, tous transmis par les piqûres de moustiques, sont responsables de cette maladie.

Le nouveau vaccin cible le Plasmodium falciparum, le plus meurtrier des cinq espèces de parasites, qui est le plus répandu en Afrique.

«L’utilisation de ce vaccin en plus des outils existants pour prévenir le paludisme pourrait sauver des dizaines de milliers de jeunes vies chaque année», a déclaré le docteur Pedro Alonso, directeur du programme mondial de lutte contre le paludisme de l’OMS.

Depuis 2019, trois pays d’Afrique subsaharienne, le Ghana, le Kenya et le Malawi, ont commencé à introduire le vaccin. Il a montré une efficacité pour réduire significativement le nombre des cas de paludisme.

Selon des projections, le vaccin pourrait prévenir (empêcher) chaque année 5,4 millions de cas et 23 000 décès chez les enfants de moins de cinq ans.

Reste à savoir comment financer le déploiement massif de ce vaccin dans les pays fortement touchés par la maladie, qui sont majoritairement des pays pauvres.