Ce dimanche 26 septembre, les Allemands sont appelés à voter pour les élections législatives (quand la population d’un pays vote pour choisir ses représentants au Parlement, là où l’on fait les lois).
À l’issue d’un processus complexe, un nouveau chancelier sera désigné.
L’Allemagne est un État fédéral, un État composé de plusieurs Régions libres de décider pour elles-mêmes dans différentes matières comme l’éducation, la culture ou encore la police.
Chacune de ces Régions possède un Parlement (qui vote les lois), un gouvernement (qui propose et exécute les lois) et un ministre président, à la tête de chaque gouvernement local. Les lois votées par ces assemblées (groupements de personnes) ne valent que pour la Région pour laquelle elles ont été écrites.
Au-dessus de ces Régions, il y a le gouvernement fédéral. Il s’occupe de l’économie, du travail, de la justice ou encore de la santé. Ses lois s’appliquent à toute l’Allemagne. Il est dirigé par un chancelier.
Angela Merkel était chancelière depuis près de 16 ans, soit 4 mandats de 4 ans. Elle ne se représente pas aux élections de ce dimanche. La chancelière de 67 ans a annoncé dès 2018 qu’elle ne se représenterait plus. Elle a aussi affirmé ne pas vouloir non plus entamer de carrière dans les institutions européennes.
Les élections allemandes seront très suivies en Europe. L’Allemagne occupe un rôle central dans l’Union européenne car elle en est la première puissance économique.
Que va-t-il se passer après le 26 septembre?
La chancelière ne quittera pas ses fonctions au soir des élections. Elle assurera les affaires courantes jusqu’à la désignation de son successeur.
Cette période de transition peut durer de longues semaines, voire des mois.