Trois jours par semaine, Virginia Oliver prend la mer avec son fils de 78 ans, Max, qui l’aide à manier le bateau. La vieille dame ne paraît pas décidée à prendre sa retraite. Le duo a plusieurs centaines de pièges, et travaille en équipe pour récolter les précieux crustacés.

«Je vais faire (cela)… jusqu’à ma mort», affirme la pêcheuse à l’AFP. «Les gens me disent, pourquoi y allez-vous? Parce que je le veux. Je suis assez âgée pour être mon propre patron.»

Ses amis la surnomment Ginny, et les autres, la «dame aux homards». Elle vit depuis toujours à Rockland, petite ville du Maine, et habite encore la rue qui l’a vue naître.

«Ginny est géniale», dit David Cousens, ancien président de l’Association des pêcheurs de homard du Maine, profession qu’il exerce lui-même.

 

Le saviez-vous ?

La carapace du homard ne grandit pas, ce qui oblige le crustacé à muer jusqu’à 4 ou 5 fois la première année, et ensuite une fois par année, même devenu adulte. C’est l’un des crustacés qui a les plus grosses pinces. La première, fine et très coupante (appelée le «ciseau»), lui sert à découper sa nourriture. La deuxième (appelée le «marteau»), sert à écraser et broyer les coquilles. Ce crustacé se nourrit de moules, de poissons morts… Les homards peuvent vivre très longtemps (on en a déjà capturé qui avaient 100 ans!) et atteindre une très grande taille.