Caves, champs et routes inondées, voies de chemin de fer sous eau, coulées de boues… La situation est difficile. Les services de secours sont noyés d’appels. Pour beaucoup d’habitants, il s’agit de protéger ce qui peut l’être en calfeutrant les portes, en déplaçant des meubles ou des objets menacés par la montée des eaux… Il faudra ensuite nettoyer la boue, faire sécher, remplacer ou remettre en état… en espérant que le ciel sera plus clément dans les semaines et mois à venir!

Où les cours d’eau sont-ils en train de déborder?

Si l’eau et la boue peuvent faire des dégâts n’importe où, les cours d’eau sont évidemment particulièrement sous surveillance. Quand une rivière sort de son lit, les dégâts peuvent être terribles.

Ce mercredi 14 juillet au matin, les seuils d’alerte sont atteints pour plusieurs cours d’eau en Wallonie. Les risques de crue concernent principalement les rivières de l’Eau d’Heure, l’Eau blanche et l’Eau noire, la Lhomme, la Vesdre et leurs affluents. La Haute-Lesse et le Viroin ainsi que les affluents de la Haute et de la Basse Meuse sont placés en phase de pré-crue. Les prévisions météorologiques ne donnent guère d’espoir pour les prochaines heures…

Des camps sous eau

Dans la nuit de mardi à mercredi, les pompiers de la zone Dinant-Philippeville (province de Namur) ont dû évacuer neuf camps de mouvements de jeunesse.

Trois camps ont été évacués pendant la nuit de mardi à mercredi sur le territoire de Rochefort, deux autres le sont ce matin, mais vu la situation, la bourgmestre compte mettre un terme à tous les camps de sa commune, soit près de 50!

Cinq camps ont également dû quitter leur prairie à Jalhay (province de Liège) et d’autres sont en train de suivre à Theux et dans d’autres lieux de la province.

Ailleurs en Wallonie, des centaines de parents sont appelés pour aller chercher leurs enfants plus tôt que prévu. Pour de nombreux scouts, guides et patronnés, le camp 2021 finit prématurément les pieds dans l’eau ou dans la gadoue. Trop dommage…