Les pays présents à ce sommet du climat représentent ensemble 80% des émissions mondiales de CO2 (principal gaz à effet de serre, responsable du réchauffement du climat).

En prévision de ce sommet, les annonces se sont mises à pleuvoir. La Chine, premier émetteur de gaz à effet de serre (GES), s’est engagée à «coopérer» contre le réchauffement avec le deuxième, les États-Unis. La Russie, l’Union européenne et d’autres sont allés aussi de leurs promesses.

À l’ouverture de ce sommet, Joe Biden a promis que son pays réduirait ses émissions de GES d’entre 50 et 52% d’ici 2030 par rapport à 2005. Cet objectif double quasiment l’ancien engagement de Washington.

Cet objectif, qui se veut ambitieux, est la contribution américaine pour espérer participer à maintenir le réchauffement mondial sous les +2°C, si possible +1,5°C, par rapport à l’ère pré-industrielle, comme le prévoit l’accord de Paris conclu en 2015.

Neutralité carbone, c’est quoi?

Autre promesse américaine, la neutralité carbone de l’économie américaine d’ici 2050. La neutralité carbone, ça veut dire que si on rejette une tonne de gaz à effet de serre à un endroit (parce qu’on organise par exemple un événement qui demande beaucoup de transports en avion), cette tonne émise doit être compensée par une tonne de carbone économisée ailleurs. Comment? En plantant des arbres, en installant des éoliennes, en isolant davantage les bâtiments,… Mais Joe Biden ne détaille pas les mesures concrètes dans le secteur du transport, de la construction, de l’énergie… pour y parvenir.

Après ce sommet sur le climat, la prochaine étape est la grande conférence de l’ONU (organisation qui réunit tous les pays de la planète), la COP26 prévue à Glasgow, en Écosse, à la fin de l’année.