Il faudra être bien réveillé, ce dimanche 28 mars! En vous levant, il vous faudra vérifier si tous les réveils, horloges et montres sont à la bonne heure.

Car la nuit de samedi à dimanche aura «mangé» une heure!

Ce phénomène étrange se produit tous les ans depuis 1977. Cette année-là, il y avait une grave crise mondiale du pétrole (produit avec lequel on fabrique l’essence, le mazout, le plastique, le bitume des routes…). Pour économiser l’énergie, l’idée a été de décaler les heures d’activités en hiver et en été. On a donc ajouté une heure à l’heure d’hiver.

Chaque année, en Europe, on avance donc nos horloges d’une heure fin mars et on les recule d’une heure fin octobre.

Mais nous ne sommes pas vraiment sûrs que cela nous fasse économiser de l’énergie. De plus, ça dérange, ça déboussole nos organismes!

On se sent fatigués, moins concentrés… La population a donc réclamé que l’on cesse de changer d’heure deux fois par an.

L’Union européenne a finalement décidé d’abandonner ce système dès 2019!

Pourquoi on continue?

Le problème, c’est que chaque État européen pouvait choisir s’il gardait l’heure d’été ou l’heure d’hiver. En Belgique, la population était divisée, il n’y avait pas de réelle préférence massive pour un des deux horaires. Que faire?

Les pays voisins, eux, faisaient des choix dans des sens divers. On risquait d’avoir des heures différentes entre la France, la Belgique, les Pays-Bas, le Grand-Duché de Luxembourg, l’Espagne… Vous imaginez les complications?

Face à ce chaos, l’Union européenne a décidé de reporter l’arrêt du changement d’heure à avril 2020. Mais comme on était en plein début de pandémie du covid-19, l’Union européenne a estimé que ce n’était pas le moment de compliquer une situation déjà difficile. Un an plus tard, on est toujours au même point… On changera donc à nouveau d’heure ce week-end. Pour combien de temps? Personne ne sait…