Ce dimanche 21 mars, c’était l’effervescence du côté des spécialistes de l’espace. Un gros astéroïde a «frôlé» la Terre. En réalité, il est passé à une distance représentant environ cinq fois la distance Terre-Lune, soit près de 2 millions de kilomètres.

Selon les experts, cette distance (qui nous paraît immense) peut-être considérée comme «potentiellement dangereux» pour nous, habitants de la Terre.

Les dangers d’une collision

La NASA (Administration américaine de l’aéronautique et de l’espace) est très attentive à ce qui se passe dans le ciel. Elle suit et répertorie tous les objets célestes (venus du ciel) qui pourraient percuter la Terre. Cela provoquerait d’immenses dégâts.

Il y a 66 millions d’années, c’est un astéroïde qui a provoqué la disparition soudaine des dinosaures, ainsi que de 75% de toute forme de vie sur la Terre.

L’astéroïde, de 12 kilomètres de diamètre, s’est écrasé dans l’actuelle péninsule du Yucatán, au sud-est du Mexique.

Quelle composition?

L’astéroïde que les astronomes ont pu observer ce dimanche a été appelé 2001 FO32. Son diamètre est estimé à 900 mètres, sa vitesse à 124,000 km/h.

Un astéroïde est composé de roches, de métaux et de glaces. Lorsqu’il passe à proximité de la Terre, les astronomes peuvent en étudier la composition.

Les experts étudient la réaction de la lumière du soleil lorsqu’elle frappe la surface de l’astéroïde. En fonction des minéraux, elle réagit différemment.

Identifier les menaces

Étudier les astéroïdes et les comètes qui s’approchent de notre planète permet aux scientifiques de mieux comprendre l’histoire et le fonctionnement du système solaire.

Et cela permet d’identifier des menaces potentielles.

Selon la NASA, environ 80 à 100 tonnes de matériaux tels que de la poussière et de petites météorites tombent quotidiennement sur la Terre, mais des objets plus grands pourraient causer d’énormes destructions en raison de leur vitesse.

La toute grande majorité des astéroïdes répertoriés jusqu’à présent ne sont pas susceptibles d’entrer en collision avec notre planète au cours du siècle prochain.