Il est 7 h 58, le 22 mars 2016, lorsque deux hommes font exploser des bombes à l’aéroport de Bruxelles. Une heure plus tard, un troisième homme se fait lui aussi exploser, dans le métro bruxellois, à la station Maelbeek. Sur les lieux des explosions, c’est la panique. Il y a des morts et de très nombreux blessés.

Dans tout le pays, c’est le choc. Sur les chaînes d’informations, les images tournent en boucle et font froid dans le dos. La réalité devient rapidement claire: Bruxelles vient d’être touchée par des attentats terroristes. L’organisation Daesh revendique les attaques qui auront coûté la vie à 32 personnes et en auront blessé 340 autres.

Une enquête, des liens

Une enquête démarre afin de comprendre comment et par qui ces attentats ont été organisés. Elle finit par démontrer qu’il s’agit du même groupe de personnes que celui qui a coordonné les attentats de Paris du 13 novembre 2015, où 130 personnes ont perdu la vie, et 413 autres ont été blessées. La France et la Belgique sont donc étroitement liées dans ce dossier.

Un procès

Le procès des attentats de Bruxelles devrait débuter en septembre 2022 après celui des attentats de Paris, qui, lui, devrait commencer le 8 septembre 2021 et durer sept mois. Les dix personnes inculpées seront normalement jugées devant une cour d’assises, un tribunal chargé de juger les crimes les plus graves.

C’est ce qu’a décidé la chambre du conseil de Bruxelles. Mais ce renvoi devant la cour d’assises devrait être validé par la chambre des mises en accusation, une autre instance judiciaire. Environ 720 personnes se sont déjà constituées partie civile (celles qui demandent une réparation) pour ce procès qui sera, à n’en pas douter, hors normes (exceptionnel).