C’est un procès très attendu qui s’est ouvert le 9 mars aux États-Unis. Sur le banc des accusés, Derek Chauvin, un policier accusé du meurtre de George Floyd.
Rappel des faits
Le 25 mai 2020, George Floyd est interpellé par quatre policiers car ils le soupçonnent d’avoir utilisé un faux billet de 20 dollars. Les policiers le menottent puis veulent le faire monter dans leur voiture. George Floyd refuse. Plaqué au sol sur le ventre, par trois policiers, il est immobilisé par Derek Chauvin, un quatrième policier, qui place son genou sur sa nuque. Durant près de neuf minutes, George Floyd dit: «Je ne peux pas respirer» et demande de l’aide. Il finit par perdre connaissance et meurt.
Indignation mondiale
La terrible scène, filmée par une des nombreux témoins, a fait le tour du monde. Des manifestations ont été organisées pour dénoncer le racisme.
Aux États-Unis, notamment, les personnes de couleur continuent à être traitées de façon injuste ou inégale. Toute l’histoire de ce pays est marquée par la violence raciste.
Un procès historique
Le droit américain donne aux policiers une protection juridique très spécifique. Le procès de Derek Chauvin sera aussi celui des méthodes policières.
Le verdict (décision à la fin du procès) n’est pas attendu avant la fin avril. Derek Chauvin risque une peine de 25 ans de prison, au minimum. Les trois autres policiers impliqués dans le drame seront pour leur part jugés ensemble en août.
