Dans le JDE papier de cette semaine, nous vous indiquions la tenue d’un Comité de concertation spécial «jeunesse». Il devait avoir lieu ce jeudi. Au programme: la situation sanitaire (liée au coronavirus) dans les écoles mais aussi la question des activités extrascolaires (en dehors de l’école).

Finalement, des mesures concernant ces activités ont été prises avant la tenue du Comité. Il a donc simplement été annulé.

Quels changements?

Pour les moins de 12 ans :

– Une seule activité extrascolaire est autorisée par semaine. Il n’est donc plus possible de cumuler plusieurs hobbies. Par exemple, si vous faites partie d’un club de foot et d’un camp scout, il vous faudra choisir l’un des deux ;

– L’activité choisie peut se faire à l’extérieur ou à l’intérieur ;

– Elle se fera par bulle de 10 enfants maximum.

 

Pour les 12 – 18 ans :

– Une seule activité extrascolaire est autorisée par semaine ;

– Cette activité ne pourra se faire qu’à l’extérieur ;

– Avec une bulle de 10 personnes maximum et port du masque obligatoire (sauf pour les sports intensifs).

 

Ces nouvelles mesures seront d'application à partir du lundi 1er février 2021.

Les enfants, acteurs de la propagation du coronavirus?

Le nouveau variant britannique du coronavirus inquiète. Il est plus contagieux, et on le retrouve dans de plus en plus d’établissements scolaires. De nombreuses écoles ont d’ailleurs dû fermer leurs portes dernièrement afin de casser les chaînes de contamination.

La multiplication des cas de covid-19 dans les écoles a remis en question le rôle des enfants dans la propagation du virus. Certains experts de l’épidémie en Belgique voudraient fermer les établissements scolaires et limiter les activités pour les enfants.

Les pédiatres estiment cependant que les enfants ne sont pas les moteurs de la circulation du virus. Quand ils sont malades, ils n’ont pas ou peu de symptômes et transmettent moins facilement le virus que les adultes. Cela vaudrait pour les variants classiques mais aussi pour les nouveaux variants plus contagieux. Selon eux, une hausse de cas d’enfants infectés est une conséquence d’une augmentation des contaminations dans la société et non l’inverse. Les pédiatres s’opposent donc fermement à une éventuelle fermeture des écoles. Ils ont peur des conséquences sociales que cela pourrait entraîner auprès des jeunes, si ceux-ci devaient être privés de leurs amis et d’activités extérieures.