Pour lutter efficacement contre le coronavirus, il est important d’avoir un bon système de testing. Mieux on arrive à identifier les personnes positives, et à les isoler, plus on peut espérer ralentir la propagation du virus.

Pour ce faire, il existe différentes sortes de tests (voir ci-dessous). Parmi eux: les tests dits «rapides». Ils permettent d’avoir un résultat en 15 minutes.

Il existe deux sortes de tests rapides:

les tests sérologiques: on recherche la présence d’anticorps dans le sang. Cela permet de savoir si une personne a développé une réaction immunitaire (de défense) après avoir été en contact avec le virus. Mais cela ne veut rien dire par rapport au fait que l’on soit porteur, ou non, du virus au moment du test.

les tests antigéniques: on recherche des traces du virus après avoir réalisé un prélèvement dans le nez. On ne cherche pas les mêmes traces que dans les tests PCR, ce qui permet d’avoir des résultats plus rapidement. Ils permettent de savoir si le virus est présent dans le corps du patient au moment du test.

Ce sont bien ces derniers tests rapides, les tests antigéniques, qui entrent dans une phase d’essai en Belgique. Elle se déroule du 16 décembre au 6 janvier. Pendant celle-ci, quatorze cabinets de médecine générale et six centres de test et de tri répartis dans tout le pays vont donc utiliser les tests antigéniques.

Ces tests rapides seront utilisés sur les patients présentant des symptômes suspects de covid-19 si les symptômes ne sont pas présents pendant plus de cinq jours. Au-delà, ils risquent d’être moins efficaces. Si le test rapide est positif, le patient sera mis en isolement.

Si l’expérience est positive, ces tests seront déployés dans tous les cabinets de médecine générale et les centres de test.

Différentes sortes de tests

Les tests les plus utilisés sont les tests PCR. Ils permettent de savoir si la personne testée est atteinte du coronavirus au moment du test. On prélève des sécrétions au fond du nez à l’aide d’un écouvillon (une longue tige). Et on cherche, dans ces sécrétions, des traces du virus. La réception des résultats peut prendre plusieurs jours, pendant lesquels on doit se mettre en quarantaine, car les laboratoires sont surchargés.

Ce sont, pour le moment, les tests de référence en Belgique. On considère qu’ils sont fiables (corrects) dans 80% des cas.

Des tests antigéniques ressemblent aux tests PCR car ils se réalisent également grâce un prélèvement dans le nez mais ils ne détectent pas le même type de traces du virus.

Cela leur permet d’être beaucoup plus rapides. Réalisés par les professionnels, ils permettent d’obtenir des résultats très rapides, en quinze minutes.

Il existe aussi des tests salivaires qui permettent de détecter la présence du virus dans la salive. Ils nécessitent aussi une analyse en laboratoire et sont moins fiables que les PCR.

Les tests sérologiques, eux, permettent de savoir si une personne a développé une réaction immunitaire (de défense) après avoir été en contact avec le virus. On cherche alors des traces d’anticorps (les soldats qui se battent contre le) au coronavirus dans le sang de la personne testée. Ces tests existent aussi en «version rapide».

Des autotests?

Des autotests, des tests que l’on peut effectuer soi-même, ont également été développés. En Europe, aucun modèle n’est encore autorité à la vente.

Ces tests sont moins fiables, moins précis. Ils peuvent donner un faux sentiment de sécurité si le résultat est un faux négatif (le test indique un résultat négatif mais qui est faux). Ainsi, ils peuvent potentiellement augmenter la transmission du virus.