Il n’est pas rare de voir les animaux de compagnie sur les réseaux sociaux. Chiens, chats, hamsters, lapins, … il y en a pour tous les goûts. Des images souvent mignonnes et/ou comiques qui ravissent les amoureux des animaux.

Mais, on ne partage pas que des jolies choses sur Internet.

Des images terribles circulent aussi, comme celles d’abus d’enfants. Ces images ne sont généralement pas publiées sur Facebook ou Instragram, elles circulent via ce que l’on appelle le «dark web», une sorte d’Internet clandestin qui n’est pas accessible à tous. Elles sont aussi partagées via WhatsApp ou sur des forums privés.

Elles ne sont donc pas forcément visibles de tous.

 

C’est quoi, des images d’abus d’enfants?

Ce sont par exemple des images montrant un enfant se livrant à un comportement relatif à la sexualité ou des images montrant des organes sexuels d’enfant.

Ce sont des images qui ne devraient pas exister. Elles sont interdites!

Selon Interpol, l’Organisation internationale de police criminelle, il y a 78 fois plus d’images d’abus d’enfants qui circulent sur Internet que de photos de chat sur Instagram.

Il faut lutter contre cette réalité.

 

Les chats pour rendre le problème visible

Ce 18 novembre, c’est la Journée européenne pour la protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels. Child Focus a donc décidé de lancer une campagne de sensibilisation. Pour rendre cette réalité, visible de tous.

La fondation propose à chaque propriétaire de chat de partager une photo de son animal sur les réseaux sociaux, avec le message «Pour chaque photo de chat, 78 images d’abus sexuels sur des enfants sont partagées», et le hashtag #catsforkids.

Les photos de chat, c’est donc une manière d’attirer l’attention.

Lorsque l’on rencontre, sur internet, des images d’abus sexuels d’enfants, on est invité à les dénoncer via le site stopchildporno.be. Les images sont ensuite vérifiées par une équipe spécialisée et si possible supprimées, en collaboration avec la police.