Selon les résultats presque définitifs, le vote en faveur d’un changement de Constitution arrivait largement en tête avec 78,28% des suffrages (votes).

La grande majorité des votants, soit 79%, souhaitent également que la nouvelle Constitution soit rédigée par un groupe composé uniquement de citoyens.

La participation à ce référendum, cette consultation des citoyens, s’élève à environ 50% de la population pouvant voter.

Des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblées dans la capitale du Chili, Santiago, pour fêter cette «victoire» du «oui».

Pourquoi ce vote?

Il y a un an, l’augmentation du prix du ticket de métro a mis le feu aux poudres au Chili.

Des milliers de Chiliens sont descendus dans les rues pour crier leur colère.

Ils réclamaient plus d’égalité entre les citoyens en matière d’accès aux soins de santé, aux logements ou à l’éducation. Beaucoup de Chiliens ne s’en sortaient pas et n’arrivaient pas à payer les besoins de base.

Après des semaines de manifestations, le président a décidé d’annuler la hausse de prix du ticket de métro. Mais les Chiliens ont réclamé un changement plus profond dans leur pays. Ils souhaitaient le départ de nombreux dirigeants, des hommes riches qui, selon la population, vivent en dehors de la réalité.

Finalement, il a été décidé de consulter la population. C’est ce qui a été fait ce dimanche 25 octobre. Et les Chiliens ont tranché.

Oui, ils veulent changer la Constitution (l’ensemble des règles qui organisent le pays) qui date d’une période où le pays était dirigé par un dictateur (un homme qui dirige son pays d’une main de fer, en décidant tout seul, en faisant disparaître ceux qui ne sont pas d’accord avec lui…), Augusto Pinochet.

Et ils souhaitent la rédiger «eux-mêmes» via un groupe uniquement formé de citoyens.