La crise du coronavirus n’est pas terminée mais on peut souligner ce qui progresse dans le bon sens. Chez nous, on observe un ralentissement des contaminations. Par contre, le nombre d’hospitalisations continue à augmenter ainsi que les décès. Mais la situation n’est en rien comparable avec celle de mars ou avril. À cette époque, il y avait 13 fois plus d’hospitalisations qu’actuellement. C’est aussi le cas pour les services de soins intensifs (qui soignent les malades les plus atteints) où l’on compte 15 fois moins de lits occupés que début avril.

Selon certains experts, si cette évolution se poursuit et que l’on maintient les gestes barrières, on devrait pouvoir reprendre ses activités de manière plus rassurante dès la rentrée.

En Belgique, une étude sur les enfants et le coronavirus a été réalisée. Elle conclut que les jeunes de moins de 18 ans développent moins souvent des symptômes liés au coronavirus que les adultes. Par ailleurs, ils souffrent rarement de complications sévères de la maladie covid-19. Et s’ils constituent 20% (une personne sur cinq) de la population belge, ils ne représentent que 3% du nombre total des contaminations. Ce qui confirme ce que des études étrangères avaient déjà observé.

La course au vaccin

La Russie dit être le premier pays à avoir enregistré un vaccin. Le début de la production industrielle est prévu en septembre. Mais ce vaccin est-il vraiment au point? Certains en doutent et craignent que les Russes n’aillent trop vite sans avoir effectué les tests appropriés. Dans beaucoup d’autres pays, des laboratoires ont entamé des recherches et c’est la course au vaccin.

Des manifestations

Dans différents pays, des manifestations sont organisées pour remettre en question les décisions des autorités sanitaires. Ces personnes dénoncent la perte des libertés ou bien demandent un relâchement des mesures. Elles se présentent comme des «défenseurs des libertés» et militent pour leur droit à ne pas porter le masque. Certaines vont jusqu’à nier l’existence du virus et affirment qu’il s’agit d’un vaste complot. À l’inverse, dans d’autres pays, certains citoyens manifestent leur mécontentement face à l’incapacité de leur gouvernement à imposer des mesures plus strictes.

En savoir plus

La pandémie a fait au moins 770 429 morts dans le monde depuis fin décembre.

Plus de 21,7 millions de cas ont été comptabilisés dans 196 pays et territoires depuis le début de l’épidémie, parmi lesquels 13,4 millions de malades ont été guéris

Les États-Unis sont le pays le plus endeuillé avec 170 052 décès. Suivent le Brésil avec 107 852 morts, le Mexique (56 757), l’Inde (50 921) et le Royaume-Uni (41 366).