La chaleur est accablante pour les humains, les animaux, mais également les végétaux. Les températures élevées et les faibles précipitations (pluies) des derniers mois ont des conséquences: le pays est touché par la sécheresse.

Les deux derniers étés ont été torrides en Europe. Une sécheresse extrême a été observée. Selon une étude, cela risque de se reproduire souvent d’ici la fin du siècle, en raison du réchauffement de la planète.

Pour le moment, la situation est sous contrôle en Belgique au niveau des réserves d’eau disponibles pour la consommation. Il est néanmoins indispensable de consommer l’eau de manière raisonnée (avec raison). Sans quoi, la situation risquerait de se détériorer (s’aggraver). Il est donc indispensable d’éviter tout gaspillage d’eau, pendant les sécheresses, mais aussi toute l’année.

Pour gérer, les stocks d’eau, pendant les périodes de sécheresse, des restrictions peuvent être appliquées au niveau local. À ce jour, c’est le cas dans une quinzaine de communes wallonnes. Il y est par exemple interdit de laver sa voiture au tuyau d’arrosage, remplir sa piscine, laver son trottoir ou arroser sa pelouse.

Des conséquences

L’eau est une ressource essentielle. Sans eau, pas de vie.

Nous devons en boire au moins 1,5 litre par jour pour survivre. Mais nous en avons également besoin pour produire notre nourriture.

Vous pouvez l’observer, si vous avez un potager: les plantations souffrent de la chaleur et du manque d’eau. Les cultures s’annoncent moins bonnes.

Les producteurs de pommes, par exemple, s’inquiètent. Les pommiers manquent d’eau, les fruits tombent trop tôt et les boutons qui se forment au début de l’été pour l’an prochain risquent d’être eux aussi impactés.

Dans les champs, l’herbe se fait rare pour nourrir le bétail.

Aussi, la sécheresse favorise les incendies de broussailles (arbustes et plantes) et de forêts qui détruisent les habitats de nombreuses espèces animales.

Stop au réchauffement

La sécheresse est récurrente (qui revient) depuis plusieurs années. Les réserves d’eau ne cessent donc de diminuer. La sécheresse et les vagues de chaleur font partie des catastrophes naturelles qui se multiplient et qui sont de plus en plus puissantes, tout comme les ouragans et les cyclones.

Le réchauffement climatique est montré du doigt.

Réduire les émissions de CO2, qui est le principal responsable de l’augmentation des températures est donc indispensable pour lutter contre les épisodes de sécheresse. L’élevage intensif des animaux que nous consommons en grande quantité rejette du méthane qui est, lui, le deuxième gaz mis en cause dans le réchauffement climatique.

La diminution des activités humaines produisant le CO2 et le méthane semble donc inévitable. Car plus le réchauffement s’accentuera, plus les vivants auront des difficultés à s’adapter.