La fête nationale belge a bien eu lieu, mais sans public et avec les masques et les distanciations sociales.

La journée avait débuté par un Te Deum à la cathédrale des Saints Michel et Gudule à Bruxelles. Le Te Deum un chant de célébration, une louange à Dieu, qui est célébré deux fois par an en Belgique: le jour de la fête du roi (le 15 novembre) et le jour de la fête nationale. Une centaine d’invités, seulement, était présente.

À 10h, trois minutes de silence ont été respectées à la mémoire des victimes du coronavirus. En Belgique, ce sont près de 10 000 personnes qui ont perdu la vie depuis le début de l’épidémie.

Ensuite, direction la place des Palais, pour une cérémonie inédite, un survol aérien et un défilé miniatures. Sur place: la famille royale, les représentants du pays et 200 invités, dont de nombreux acteurs de la crise, ceux que le roi a appelés «les gardiens de nos vies». «Cette fête nationale est d’abord l’occasion de remercier les gardiens de nos vies: en premier lieu le personnel soignant et les services de sécurité et de protection civile et tous ceux qui ont contribué à notre vivre ensemble au cours de cette période difficile», a-t-il déclaré.

Après la cérémonie, une série d’artistes se sont produits, sur place ou à distance: Salvatore Adamo, Selah Sue, blackwave et la chorale Scala à Bruxelles, Ozark Henry à Ostende, Alice on The Roof à Anvers, Henri PFR et R.O à Liège, Daan au sommet de la citadelle de Dinant.

La famille royale s’est ensuite rendue dans des maisons de repos et de soins.

La fête dans le parc Royal et le traditionnel feu d’artifice n’ont pas pu avoir lieu. Bruxelles n’a donc pas accueilli les habituelles centaines de milliers de personnes qui se pressent dans les rues pour fêter la Belgique.