Si le pays se déconfine peu à peu, la Belgique n’a pas été épargnée par le coronavirus. Lorsque le virus est arrivé, elle n’y était pas préparée. Le gouvernement, avec Sophie Wilmès à sa tête, a dû gérer les événements rapidement. Plusieurs mesures ont été prises pour tenter de stopper l’épidémie.

Désormais, certains veulent examiner comment le gouvernement s’est débrouillé et s’il a fait les bons choix pendant la crise. Ce vendredi, la Chambre (une des deux parties du Parlement du pays, où on fait les lois) a approuvé la demande de créer une commission (équipe) spéciale qui évaluera la gestion de l’épidémie. «Comment a-t-on géré le matériel?», «Comment a-t-on organisé la capacité d’accueil des hôpitaux?», «Y avait-il assez de tests de dépistages disponibles pour tout le monde ?», «Pourquoi a-t-on passé des accords avec l’industrie pharmaceutique?…

La commission spéciale comptera 17 membres (élus du Parlement) et sera assistée par quatre experts. Son rapport est attendu dans un an.

Une commission spéciale avant une commission d’enquête?

Cette commission spéciale devra également discuter avec les commissions spéciales mises en place dans les parlements régionaux (des régions). SI cette commission rencontre des difficultés pour obtenir les réponses à ses questions, une commission d’enquête pourrait être mise en place.

Une telle commission a les mêmes pouvoirs qu’un juge d’instruction, qui travaille pour la justice. Elle peut donc forcer des personnes à venir répondre à ses questions. Elle peut ordonner de mettre à sa disposition des documents, des objets, des preuves. Les témoins qui se présentent devant elle doivent prêter serment (jurer de dire la vérité). S’ils mentent, ils peuvent être poursuivis en justice. Dans son travail, la commission d’enquête est aidée par un magistrat (professionnel de la justice).