Le vitiligo se manifeste par à une dépigmentation de la peau, c’est-à-dire une décoloration. On se rend compte que l’on est atteint lorsque des taches blanches apparaissent à certains endroits du corps. Les plaques, elles, sont fréquentes sur le visage, les pieds, les mains, les articulations et les parties génitales.

On ne connaît pas très bien l’origine de cette maladie. Le vitiligo est considéré comme une maladie auto-immune, ce qui veut dire que le système immunitaire se retourne contre les cellules de notre corps. Ici, il détruit les mélanocytes, les cellules qui produisent la coloration de la peau.

Le vitiligo touche autant les hommes que les femmes, les peaux claires que les peaux foncées. Il n’y a pas de règles, il peut apparaître à tout âge. Sa progression est elle aussi imprévisible. Elle peut s’arrêter pendant un temps et reprendre sans raison apparente.
Cette maladie n’est absolument pas contagieuse, ni douloureuse. Cependant, les personnes touchées sont plus sensibles au soleil et donc sujettes aux coups de soleil.

Le regard des autres

Le vitiligo est une maladie difficile à soigner. Des traitements existent pour ralentir sa progression ou pour essayer de repigmenter les parties de peau touchées. Mais, ils ne fonctionnent pas à 100 %. Aujourd’hui, il n’est pas possible de stopper définitivement la progression de la maladie.

S’il n’est pas dangereux sur le plan médical, le vitiligo n’est néanmoins pas toujours facile à accepter. Les taches peuvent être nombreuses et l’apparence être ainsi fortement changée.

Certaines personnes atteintes du vitiligo souffrent de discrimination : elles sont montrées du doigt, mises de côté, victimes de moqueries, … Faire connaître cette maladie pour stopper les réactions inappropriées est donc primordial. C’est le rôle de la journée mondiale du vitiligo, le 25 juin.