Surtout connue pour son climat réputé très froid – c’est là qu’on a observé l’une des températures les plus glaciales de la planète! -, la Sibérie est située au nord-est de l’Asie, sur une très grande partie du territoire russe. Ces derniers jours, c’est pourtant son extrême chaleur qui a été remarquée par les scientifiques.

Climat extrême

Occupant une vaste région de quelque 13 millions de km2, la Sibérie connaît des températures très différentes, selon qu’on se situe plus au nord ou plus au sud, en été ou en hiver. Il est donc normal qu’aux côtés des grands froids, jusqu’à -71 °C, on retrouve des températures pouvant s’élever jusqu’à 35 °C dans certains endroits. Mais, ce samedi 20 juin, la ville de Verkhoïansk, au nord-est de la Sibérie, a enregistré une température de 38 °C, bien supérieure aux normales de saison. Ver-khoïansk est située au-dessus du cercle arctique et est connue pour ses différences de températures extrêmes: de – 68 °C à 37,2 °C. À cette période de l’année cependant, la température moyenne est de 20 °C. Soit, 18 °C de moins que ce record observé…

Un record qui inquiète

Cette hausse des températures s’explique par la présence d’un anticyclone en Sibérie, qui profite en plus, pour le moment, d’un ensoleillement de 24 heures par jour. Mais la température reste toutefois exceptionnelle et vient s’ajouter aux dernières données. Cela fait maintenant plusieurs mois que les experts relèvent des températures anormalement élevées dans la région. Les grandes chaleurs avaient d’ailleurs provoqué de violents incendies dans la région. L’hiver 2019-2020 a aussi été le plus chaud jamais enregistré. Ces événements inquiètent les scientifiques qui sont convaincus que le réchauffement climatique participe à l’augmentation de ces phénomènes et à leur importance.