L’histoire a fait grand bruit, particulièrement en Flandre. Elle débute au mois d’avril, en pleine crise du coronavirus, lorsqu’une étudiante belge revient du Pérou accompagnée d’un chaton abandonné et surnommé Lee.

Mais le Pérou est un pays considéré à haut risque pour la rage (une maladie mortelle pour l’homme comme pour l’animal, qui n’est plus apparue en Belgique depuis 2001). Les animaux en provenance du Pérou qui n’ont pas été vaccinés au moins trois mois avant leur arrivée en Belgique sont donc interdits chez nous.

C’est tout le problème de Lee. Le chaton avait bien été vacciné mais moins de trois mois avant son arrivée sur le sol belge. Et, à son arrivée, aucun centre ne pouvait accueillir l’animal en quarantaine, le temps de s’assurer qu’il n’était pas malade.

Pour éviter tout risque de contamination, l’AFSCA (Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire) voulait donc que l’animal soit euthanasié (tué).

Mais Selena Ali, la maîtresse de Lee, s’y est opposée. L’affaire a suscité beaucoup d’émotions sur les réseaux sociaux. Les personnalités politiques s’en sont mêlées. Les ambassades aussi. Finalement, c’est le tribunal d’Anvers qui a dû trancher.

Retour à la case départ

La décision du tribunal est tombée: le chaton a été renvoyé au Pérou et sa propriétaire recevra une amende pour l’avoir amené illégalement en Belgique.

La vie de Lee est ainsi épargnée.

Et son histoire va probablement permettre la mise en place de centres de quarantaine agréés (reconnus) pour accueillir d’autres animaux dans le même cas.

Le chaton séjournera dans une famille d’accueil au Pérou, le temps de terminer sa quarantaine. Selena Ali a déjà fait part de son intention de faire revenir son animal de compagnie en Belgique. L’AFSCA étudiera sa demande officielle.