En Belgique, l’éducation est un droit mais aussi une obligation. De 6 ans (5 ans à partir de septembre 2020) à 18 ans, les enfants sont obligés d’aller à l’école.

À part dans certains cas, l’établissement scolaire de l’enfant doit être reconnu, organisé ou subventionné (financé) par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Elle a pour mission d’organiser l’enseignement sur le territoire de la région de langue française et de la région bilingue de Bruxelles-Capitale.

En chiffres, l’enseignement obligatoire au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles, c’est: plus de 180 000 élèves en maternelle, plus de 325 000 élèves en primaire et plus de 360 000 élèves en secondaire.

Le contrôle suspendu

Au mois de mars, lorsque les écoles ont fermé leurs portes à cause de la pandémie de coronavirus, le contrôle de l’obligation scolaire a été suspendu.

Il n’a pas été rétabli avec la réouverture progressive des écoles depuis le 18 mai.

Aujourd’hui, les enfants qui n’ont pas repris le chemin des classes (et leurs parents) ne seront pas inquiétés (ils ne s’exposent pas à des problèmes).

Mais certains s’inquiètent de voir des élèves perdent totalement le contact avec l’école. Ils ont peur que les absences prolongées renforcent les difficultés et les inégalités scolaires.

Caroline Désir, la ministre de l’Éducation en Fédération Wallonie-Bruxelles a annoncé qu’elle avait l’intention de restaurer le contrôle de l’obligation scolaire dès la rentrée de septembre 2020. «L’obligation scolaire sera pleine et entière dès septembre, quelles que soient les circonstances», a-t-elle déclaré.

Tous les enfants seront donc obligés de reprendre le chemin de l’école dès septembre. En fonction de la situation sanitaire (que l’on ne peut pas encore prévoir à l’heure actuelle), des aménagements seront réalisés.

Mais le lien des élèves avec l’école sera ainsi obligatoirement restauré.