L’Organisation des Nations unies est chargée de défendre la paix dans le monde. Pour ce faire, elle ne dispose pas d’une réelle armée, mais de «soldats de la paix», la «force de maintien de la paix», que l’on appelle aussi les Casques bleus.

De tout horizon

Les Casques bleus ont pour mission de faire respecter la paix et faire cesser les combats là où ils ont lieu, partout dans le monde. Ils sont là pour s’interposer entre ceux qui se font la guerre, et protéger toutes les victimes des combats. C’est pour cela qu’on les appelle les soldats de la paix. Une drôle d’expression qui peut paraître contradictoire.

La force de maintien de la paix de l’ONU comprend des soldats, des policiers (que l’on appelle aussi les Bérets bleus), mais également des civils (personnes n’étant ni des militaires, ni des policiers). Toutes ces personnes viennent de certains États membres de l’ONU. Ils sont en quelque sorte «prêtés» pour effectuer des missions spécifiques. Ils portent d’ailleurs des uniformes propres à leur nation.

Depuis 1948

La première mission des Casques bleus a été lancée en 1948, au Moyen-Orient. C’est le Conseil de sécurité de l’ONU qui a pris la décision d’envoyer des observateurs militaires dans cette zone pour surveiller la trêve (la fin des combats) signée entre Israël et ses voisins arabes.

Depuis 1948, plus d’un million de Casques bleus ont effectué plus de 70 missions de paix dans le monde. Le 29 mai, une journée mondiale leur est dédiée. Elle vise à rendre hommage aux personnes décédées dans l’exercice de leur fonction et à celles qui mettent leur vie en jeu pour maintenir la paix. Depuis 1948, plus de 3 500 Casques bleus ont perdu la vie en mission.

Aujourd’hui, plus d’une dizaine de missions de maintien de la paix sont toujours en cours, principalement en Afrique et au Moyen-Orient. La paix est encore loin d’être instaurée partout dans le monde et de nombreuses personnes perdent la vie chaque jour dans de nouveaux combats. La mission des Casques bleus est toujours essentielle. Le monde ne peut malheureusement pas encore s’en passer.