Yocer vit dans la communauté maya de Chumpon.

«En ce moment, avec le coronavirus, il n’y a pas grand monde qui prend ça au sérieux. Les gens sont dehors et c’est si c’était la vie normale. Mon village, c’est environ 100 familles, on vit dans des maisons en bois ou en briques. Sur la place principale il y a un grand arbre: la ceiba, vieux de centaines d’années. Les gens s’y rassemblent.»

Yocer vit dans un environnement plein de nature. «il y a de la jungle et des plantations de pitayas (des fruits savoureux et colorés qui proviennent d’un cactus).»

Yocer ne va plus à l’école à cause du coronavirus. Il a donc interrompu son année, il était en 1re secondaire. Toutefois, il garde des contacts avec son professeur. Par contre, il ne voit plus beaucoup ses amis.

«Pour le moment, au village, beaucoup de personnes n’ont plus de travail. Et du coup elles ne peuvent pas compter sur l’argent qu’elles avaient et qui était nécessaire pour aider leur famille. C’est difficile.»

À quoi ressemble la vie quotidienne ?

Yocer peut sortir mais avec quelques précautions car les gens sortent. «C’est comme une vie normale, mais c’est plus ennuyant. Je m’ennuie parce que mes parents ne veulent pas que je voie mes amis. Ce qui me manque le plus, ce sont mes amis et ma famille (mes cousins).»

Yocer aimerait qu’après la crise les gens arrêtent de jeter leurs déchets partout dans la nature. «Je voudrais que les gens se rendent compte que l’on détruit la mère nature (madre tierra) en polluant. Et j’aimerais que ça s’arrête.»