Youssef ne rêve que de ça: revoir la mer, la plage et son cabanon de Mohammédia, au bord de l’Océan atlantique, entre Casablanca et Rabat (la capitale du Maroc).  Mais les sorties sont interdites. Seuls les déplacements nécessaires sont autorisés dans la grande ville de Casablanca.  Alors, Youssef s’applique et travaille pour l’école. Ce qui lui manque le plus? «Le soleil».

En attendant, Youssef (11 ans, élève en 6e primaire) vit confiné dans son appartement du centre-ville. «Du lundi au vendredi, sauf le mercredi après-midi, je passe l’essentiel de mon temps dans ma chambre à travailler pour l’école… et à surveiller les notifications pour ne pas arriver en retard».

 

Son principal regret à propos de l’école?

 

«Le cours de musique qui a été supprimé pendant le confinement. J’adorais chanter. Jouer avec les copains à la cour de récréation me manque aussi beaucoup.»Et le coronavirus? «On en parle sur WhatsApp avec les cousins ou entre amis. En général, on croit que ça risque de durer longtemps. En tout cas, on se dit qu’on s’en souviendra très longtemps: la maladie a été trop vite!»