L’origine de la vaccination remonte au XVIIIe siècle (années 1700), en Angleterre. À l’époque, la variole (maladie qui peut mortelle caractérisée par des boutons de pus) fait des ravages. Mais celles et ceux qui travaillent au contact des vaches semblent y échapper. Vers 1796, un médecin, Edward Jenner, établit une théorie: les fermiers et fermières sont protégés contre la variole car ils sont en contact avec la vaccine, une maladie des vaches qui ressemble à la variole et qui n’est pas dangereuse pour les humains. Jenner décide de mettre sa théorie en pratique. Il contamine un enfant avec le virus de la vaccine, en pratiquant de petites incisions (coupures) sur sa peau. Grâce à cette légère contamination, le garçon développe des anticorps contre la variole. Et, une fois en contact avec la maladie, il ne la développe pas. Il est immunisé (protégé).

C’était la première «vaccination». Elle va connaître un grand succès en Europe, jusqu’à faire disparaître la maladie.

Près d’un siècle plus tard, c’est Louis Pasteur, un scientifique français, qui fait faire un nouveau bond à la recherche. Il découvre le concept de «microbes atténués». En injectant des «vieux» microbes à des animaux, ceux-ci tombent malades mais ne meurent pas. Ensuite, ils deviennent résistants aux microbes «frais et virulents». Pasteur vient de créer le vaccin atténué. Et c’est en l’honneur de Jenner et de ses découvertes sur la vaccination qu’il le nomme justement «vaccin».

Pasteur a travaillé pendant de nombreuses années à comprendre les microbes et les maladies, animales et/ou humaines. En 1885, il a mis au point le premier vaccin humain à virus atténué. Il s’agissait du vaccin contre la rage, que l’on injectait après l’exposition au virus. Ce vaccin avait aussi la particularité d’être à base de microbes «tués» et d’être tout de même efficace, mais cela, Pasteur ne s’en est rendu compte que plus tard. Passionnantes, les recherches scientifiques!