Si les élèves de cinquième primaire de l’école Verrewinkel d’Uccle (Bruxelles) s’intéressent à la météo, c’est grâce au cours de néerlandais! «Je voulais aborder un thème sympa. J’ai eu l’idée de la météo car c’est un sujet important. C’est elle qui comble une conversation quand on ne sait pas quoi dire», raconte Madame De Guchteneere, la prof de néerlandais.

Mais la curiosité des élèves sur le sujet ne s’est pas arrêtée là! « Après en avoir parlé en classe, je me demandais: comment on fait pour savoir quand il fait beau ou pas?», explique Alicia, 10 ans. Face à toutes les interrogations de leurs élèves, Madame De Guchteneere et Madame Engelbeens, la titulaire, ont décidé d’organiser une visite au Planétarium. Là-bas, on y parle planètes… et météo!

Une question d’air

Tout le monde est bien installé au fond de son siège, la séance peut commencer. Véronique Bastin, l’animatrice du jour, entre directement dans le vif du sujet. «La météo, c’est quoi?». «C’est le temps qu’il fait dehors!», peut-on entendre dans la salle.

Véronique Bastin s’empresse alors de faire une petite expérience. «Je prends un verre rempli d’eau. Je mets une feuille en plastique au dessus. Je retourne le verre et… magie, la feuille tient toute seule! ». «Waouh! Comment c’est possible?». Les élèves restent sans voix.

Tout autour de nous, il y a de l’air. Cet air exerce une pression, une force. C’est la pression atmosphérique. L’eau du verre va emprisonner l’air entre la feuille et le verre. L’air extérieur va alors pouvoir pousser la feuille en direction du verre. Résultat: la feuille ne tombera pas.

«Eh bien, pour la météo, on va s’intéresser à cette pression de l’air. C’est elle qui va nous dire s’il fera beau ou pas», explique l’animatrice. «Si l’air exerce beaucoup de pression, il fera beau. Si c’est l’inverse, il fera mauvais », poursuit-elle.

Des tas d’instruments

«Oui mais, comment on sait s’il y a une grande ou une petite pression?» demande un élève. «bien, ça, c’est grâce à un instrument: le baromètre. Une sorte de boussole dont la flèche va d’un côté à un autre en fonction de la pression qui nous entoure», répond Véronique Bastin.

Mais ce n’est pas tout! Maintenant que l’on sait comment prévoir la pluie ou le beau temps, il faut pouvoir récolter des données sur le temps qu’il fait.

Il existe des tas d’instruments pour ça. Le plus connu, c’est le thermomètre. Il nous indique la température. «On va utiliser un pluviomètre pour savoir quelle quantité de pluie est tombée à un endroit précis. C’est une sorte de récipient, mis à l’extérieur, qui récolte la pluie. Pour la neige, c’est le même principe, mais on appellera ça un nivomètre», dit l’animatrice.

«Et pour le vent, alors? », s’élève une petite voix. «On utilisera la girouette, ce coq qui tourne au-dessus des clochers d’églises, pour définir la direction du vent. Et pour connaître sa force, on utilisera une manche à air », répond Véronique Bastin.

Simon, 10 ans se dit émerveillé par tout ça. «C’est fou tout ce qu’on a inventé pour étudier la météo. Je ne pensais pas que c’était aussi pointu! », confie-t-il.

La météorologie, c’est une science. Et comme toutes les sciences, elle demande des mesures précises. Heureusement, tous ces instruments sont là pour faciliter la récolte des données!