Tracer un des plus grands sentiers au monde. Voilà un projet qui a démarré au Brésil (Amérique du Sud). Ce sentier reliera le pays du nord au sud, sur 8 000 km. Le territoire du Brésil est occupé en grande partie par un des plus grands trésors de la Terre: la forêt amazonienne.

Malheureusement, un cinquième de la surface de la forêt amazonienne a été rasé depuis 1970, en grande partie pour exploiter le bois, produire du soja, de l’huile de palme ou des biocarburants ou encore faire de l’élevage bovin. Cette forêt a aussi été la proie de milliers d’incendies en 2019.

Depuis l’arrivée au pouvoir du président brésilien Jair Bolsonaro, le rythme de la déforestation s’est accéléré. Ce président veut exploiter la forêt amazonienne pour en tirer un maximum de richesses, et en finir avec l’écologie (la défense de l’environnement).

La forêt atlantique

Mais il existe aussi une autre forêt au Brésil: la Mata atlantica (la forêt atlantique). Autrefois très vaste, elle avait séduit les Portugais quand ils ont colonisé (exploité les richesses et contrôlé la population) le Brésil dans les années 1 500.

Aujourd’hui, il ne reste que 7% de cette forêt. On a abattu énormément d’arbres pour y installer des plantations, des mines… Cette forêt recèle pourtant encore des milliers de types de plantes et d’espèces animales.

Dans le classement mondial de la biodiversité (variété des espèces), elle se trouve juste après la forêt amazonienne.

C’est là qu’un projet de sentier est né. Ce sentier s’appellera «Oiapoque-Chui», du nom des villes situées aux deux extrémités de la côte brésilienne. L’ONG (organisation non gouvernementale) SOS Mata atlantica espère qu’en découvrant les beautés de cette forêt, les habitants auront envie de la préserver. Faire une «trilha» (randonnée) au milieu d’une végétation tropicale, prendre des selfies dans des points de vue grandioses, ces activités deviendront impossibles si la forêt n’est pas préservée.