Dans le petit village de Franc-Warêt (province de Namur), derrière le parc du château, se trouve une vieille ferme aménagée en petite oasis (endroit agréable) de sérénité (de calme). De nombreux animaux s’y côtoient: des poules, des moutons, des chiens, des chèvres, des ânes,…

C’est dans cet endroit isolé, au beau milieu de la campagne namuroise, que le centre Pédadog s’est installé. Le lieu n’a pas été choisi au hasard. Michel Koscielniak, un zoothérapeute (personne qui aide les gens à se sentir bien dans leurs baskets avec l’aide d’animaux), l’a cherché pour y créer ce centre dédié au bonheur de l’enfant via le chien et d’autres animaux. Une première en Belgique!

Pour les zoothérapeutes, le chien est considéré comme un véritable médiateur, facilitateur (quelqu’un qui s’entremet pour faciliter le contact) entre les humains.

Aujourd’hui, Aude Klein, une ancienne professeure de français reconvertie en zoothérapeute, est responsable de Pédadog. «Je cherchais des solutions concrètes pour aider mes élèves parce que les remarques dans les bulletins ne fonctionnaient pas. J’en avais marre d’écrire: «Tu dois faire des efforts.» J’ai découvert la formation de zoothérapie et quand je l’ai testée, mes élèves ont adoré.» explique-t-elle. Elle propose une série d’activités amusantes comme des balades, des parcours d’obstacles, des séances de relaxation où l’on écoute du piano en s’allongeant au sol… Tout ça avec un chien!

Ces activités demandent de la concentration pour faire obéir le chien. «Ça travaille la confiance en soi parce que, si on n’y croit pas, le chien ne va pas le faire», confie Matthieu, 13 ans.

Pédadog a aussi évolué

Pédadog se déplace dans les écoles, dans les hôpitaux, à des anniversaires, ou organise des stages pendant les vacances pour rencontrer son jeune public.

Depuis 2012, le centre n’a pas arrêté d’évoluer et propose de nouvelles approches destinées aux adultes et aux personnes âgées. Par exemple, il est possible de suivre des ateliers pour désensibiliser à la peur des chiens ou pour gérer ses émotions, son stress ou encore demander un accompagnement pour choisir un chien d’assistance dans le cas de personnes mal-voyantes.