Ce 7 avril, les ministres de la Fédération Wallonie-Bruxelles (partie du pays où on parle français) ont réfléchi à la manière d’organiser la fin d’année dans les écoles primaires et secondaires. Le programme habituel est évidemment mis à mal (malmené) par la crise du coronavirus. Les élèves ont été empêchés de suivre les cours normalement en classe pendant plusieurs semaines, et cela pourrait se prolonger au-delà du 19 avril.

Rattraper le temps perdu?

Si les écoles peuvent de nouveau accueillir tous les élèves dès le 20 avril, et si les enseignants peuvent reprendre leurs leçons, l’année scolaire se terminera selon le schéma classique: derniers cours, révisions, examens.

Si le «chacun chez soi» est prolongé au-delà du 19 avril, il ne sera pas possible de suivre ce programme. Dans ce cas-là, les ministres ont décidé que les épreuves d’examens seront annulées. La priorité sera de permettre aux élèves de terminer leurs apprentissages pour être prêts à poursuivre leur scolarité l’année prochaine. Donc, il s’agira de «rattraper le temps perdu» en finissant de voir la matière de l’année d’ici la fin du mois de juin.

Les enseignants et les équipes pédagogiques des écoles, réunis en conseil de classe, détermineront quels élèves ont les acquis nécessaires et ont réussi. Les CEB (certificats d’études de base, normalement délivrés en fin de 6e primaire), les CE1D (certificats délivrés à la fin du 1er degré du secondaire, donc en fin de 2e année) et les CESS (certificats de fin d’études secondaires) seront remis sur décision des conseils de classe.

Cette décision rassurera sans doute les élèves (et les parents) inquiets. Après tout, l’important n’est pas vraiment de performer à des examens, mais bien d’avoir engrangé, appris, et de savoir utiliser ses connaissances…