Le gouvernement wallon a décidé de demander à une entreprise de Fleurus (Hainaut) de produire des masques chirurgicaux. La production devrait pouvoir commencer fin mai. Cette entreprise va mettre en place une installation qui devrait être capable de produire 30 millions de masques par an. Le système d’emballage sera aussi totalement automatisé.

Mais si l’on veut aussi trouver des solutions rapides au manque de masques, il faut penser à pouvoir réutiliser les masques que nous avons déjà. Pour cela, il faut mettre au point une filière de décontamination des masques chirurgicaux et de protection respiratoire (FFP2/3) usagés. Des essais techniques ont déjà été réalisés. Il faut à présent que toute la démarche de décontamination, qui a été validée (approuvée) scientifiquement, reçoive l’accord l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (AFMPS). Si cette Agence donne son accord, on pourra alors commencer à décontaminer des masques dans trois semaines.